La Chine a relâché près d’un million de lapins dans le désert… et les conséquences ont pris tout le monde de court 🐇🏜️ Présentée au départ comme une expérience écologique audacieuse, cette initiative visait à lutter contre la désertification d’une région jugée irrécupérable. Mais sur le terrain, les résultats observés ont rapidement dépassé les projections officielles, révélant des effets inattendus sur le sol, la végétation et l’équilibre local.

Le désert de Kubuqi, en Mongolie-Intérieure, n’avance plus. Il recule. Cette transformation spectaculaire, que beaucoup croyaient impossible, est le fruit d’une stratégie écologique audacieuse où un million de lapins Rex ont joué un rôle central. Leur introduction, perçue initialement comme une folie, a déclenché une cascade de régénération qui stupéfie la communauté scientifique internationale.

Pendant des décennies, Kubuqi fut un symbole de désolation. Le surpâturage et la déforestation avaient transformé une steppe semi-aride en un désert avançant de quatre kilomètres par an. Les tempêtes de sable obscurcissaient le ciel, engloutissant des villages et des terres arables. L’urgence écologique était absolue, mais les solutions conventionnelles semblaient dépassées.

INCROYABLE : 1,2 MILLION DE LAPINS ONT SAUVÉ CE DÉSERT

Tout a changé avec la vision obstinée de Wang Wenbiao, surnommé le “Fils du désert”. Alors enseignant confronté quotidiennement aux dunes, il refusa de voir en Kubuqi une fatalité. Sa philosophie était simple : pour guérir la terre, il fallait d’abord l’ancrer. Il lança des plantations massives de saules, dont les racines profondes stabilisèrent le sable.

Mais l’innovation décisive vint à la fin des années 2000. Wang Wenbiao proposa d’introduire des lapins Rex, une race robuste élevée pour sa fourrure. Le scepticisme fut général. Pourtant, son calcul était précis. Ces animaux n’étaient pas lâchés en liberté mais intégrés dans un système d’éco-fermes en circuit fermé.

Leur impact fut révolutionnaire. Leur fumier, un “or noir” riche en nutriments, transforma le sable stérile en un humus fertile capable de retenir l’humidité. Plus extraordinaire encore, leur digestion laisse intactes les graines d’herbe qu’ils consomment. Chaque déjection devient ainsi une graine pré-fertilisée, semant littéralement l’avenir.

Ce processus biologique a catalysé la renaissance du désert. Le sol enrichi a permis aux saules de prospérer, créant des microclimats. L’ombre des arbres a réduit l’évaporation, permettant à une végétation spontanée de repousser. Un écosystème complet s’est réveillé : les insectes, oiseaux et renards sont revenus.

La synergie s’est étendue au domaine énergétique. D’immenses fermes solaires, comme celle de Junma, couvrent aujourd’hui des milliers d’hectares. Les panneaux font bien plus que produire de l’électricité propre. Ils brisent les vents, réduisant leur vitesse de moitié, et créent une ombre sous laquelle l’herbe pousse.

Sous cette canopée de verre et d’acier, les lapins et des moutons sont introduits pour une tonte biologique naturelle. Leurs déjections continuent d’enrichir le sol, créant un cycle vertueux parfait. L’économie écologique de Wang Wenbiao prend forme : l’énergie solaire finance la restauration, nourrie par le travail invisible du bétail.

La Chine a relâché un million de lapins dans le désert. Un an plus tard, le  monde fut choqué !

Les chiffres attestent de ce succès. Le désert a reculé de plusieurs milliers de kilomètres carrés. La centrale Junma produit 2,3 milliards de kWh annuellement, évitant des milliers de tonnes d’émissions carbone. Un modèle intégré est né, où écologie et économie se renforcent mutuellement.

Cette réussite ne fait pourtant pas l’unanimité. Des critiques soulignent que le projet repose sur des investissements colossaux et des subventions étatiques, difficilement reproductibles ailleurs. Ils pointent le risque de simplification d’un récit centré sur les lapins, occultant une ingénierie complexe.

Certains experts mettent en garde contre des déséquilibres potentiels, comme une surcharge en azote due au fumier ou des proliférations algales dans les zones humides recréées. La question de la viabilité à long terme et de la réplicabilité dans des contextes moins dotés reste entière.

Malgré ces débats, Kubuqi offre une leçon profonde. Il démontre que la lutte contre la désertification ne se gagne pas seulement en barrant la route au sable, mais en réactivant les cycles biologiques de la vie. Le pari de Wang Wenbiao et de ses lapins jardiniers a ouvert une nouvelle voie.

L’expérience de Kubuqi résonne désormais dans le monde entier, des steppes africaines aux zones arides du Moyen-Orient. Elle prouve que même les écosystèmes les plus dégradés peuvent connaître une résilience insoupçonnée, pour peu que l’intervention humaine s’allie avec intelligence aux forces de la nature.

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