Une ancienne ville perdue est sortie de l’océan… et ce qu’elle révèle bouleverse les chercheurs 🌊🏛️ Après un phénomène naturel rare, des structures longtemps enfouies sous les eaux sont soudainement réapparues, révélant les vestiges d’une ville que l’on croyait définitivement perdue.

Dans les profondeurs glaciales et obscures au large du delta du Nil, une équipe d’archéologues sous-marins vient de réaliser une découverte vertigineuse. Sous une couche de limon de six mètres, des paniers en osier intacts, remplis de fruits datant du jour même du désastre, ont émergé de l’oubli.

Cette trouvaille bouleverse toutes les certitudes. Elle provient d’une cité que les manuels d’histoire considéraient comme un mythe : Thônis-Héracléion, l’Atlantide du Nil. Décrite par Hérodote puis effacée des cartes, la ville a été engloutie en une seule nuit il y a plus de deux millénaires.

Les fouilles dirigées par Franck Goddio révèlent une métropole figée dans le temps. Un temple monumental, des statues colossales de pharaons et des centaines de milliers d’objets, dont des pièces d’or grecques, attestent un port international prospère bien avant Alexandrie.

La preuve définitive fut une stèle de granit noir. Un décret du pharaon Nectanébo Ier y mentionne explicitement les taxes perçues à “Thônis” pour les Grecs, “Héracléion”. L’énigme des deux noms était résolue : il s’agissait d’une seule et même cité légendaire.

Plus stupéfiant encore, le lit d’un ancien canal a livré soixante-trois épaves parfaitement conservées. Leur architecture correspond point par point à la description technique détaillée par Hérodote, dont le récit était jusqu’ici discrédité comme une fable.

La géologie explique le cataclysme. Vers le IIe siècle avant notre ère, un tremblement de terre a provoqué la liquéfaction des sols instables du delta. La ville entière a coulé en quelques minutes, préservée comme dans une capsule temporelle par la boue.

Cette découverte constitue une triple réfutation historique. Elle prouve la fiabilité des sources anciennes, révèle une Égypte ouverte au commerce mondial des siècles avant Alexandre, et documente une apocalypse soudaine par liquéfaction du sol.

Les archéologues estiment n’avoir exploré que 5% du site. Avec 95% de la cité encore enfouie, dont des temples et peut-être des archives, cette fouille promet de réécrire encore notre compréhension du monde antique. L’océan se confirme comme le plus grand musée de l’humanité.